Ces temps-ci, on parle beaucoup de Neil Amstrong et de Buzz Aldrin et moins de Michael Collins. Il était pilote du « module de commande » d’Apollo 11 et il est resté en orbite autour de la Lune dans ce module pendant que ses collègues astronautes foulaient le sol lunaire pour la première fois.
Photo NASA
Il a donné une interview à la NASA le 14 juillet 2009 (cf « Release 09-164 » de Bob Jacobs «bob.jacobs@nasa.gov» datée du 15 juillet).
Dans cette interview, à la question de Bob Jacobs: « Quelle est la prochaine étape du programme spatial ? », Michael Collins répond ces phrases toutes simples mais qui expriment parfaitement et de manière poignante, ce que beaucoup d’entre nous ressentent :
" I hope Mars. It was my favorite planet as a kid and still is. As celestial bodies go, the moon is not a particularly interesting place, but Mars is. It is the closest thing to a sister planet that we have found so far. I worry that at NASA's creeping pace, with the emphasis on returning to the moon, Mars may be receding into the distance. That's about all I have to say."
« Mars, j’espère. C’était ma planète favorite quand j’étais gosse et elle l’est toujours. En tant que corps céleste, la Lune n’est pas un endroit particulièrement intéressant mais Mars l’est incontestablement. Mars est ce que nous avons trouvé de mieux jusqu’à présent comme planète sœur. J’ai peur qu’à la vitesse de tortue à laquelle la NASA progresse, avec l’insistance mise sur le retour sur la Lune, Mars ne recule dans le lointain. C’est tout ce que j’ai à dire. »
Pierre Brisson