L’atterrisseur InSight de la NASA a pour objectif d’étudier la composition interne de la planète rouge. À la fin septembre, InSight a déployé son bras robotique pour venir en aide à la sonde thermique à martelage automatique. Depuis son atterrissage le 26 novembre 2018, InSight connaît quelques soucis au niveau de la perforation du sol martien avec le module HP3, fourni par le centre aérospatial allemand (DLR). La sonde thermique allemande a pour objectif d’envoyer « la taupe » ou « la mole » à une profondeur de 5 mètres sous la surface martienne et étudier les flux de chaleurs à l’intérieur de la planète rouge. Malheureusement, les activités de forage n’ont permis d’atteindre que 35 cm de profondeur depuis le 28 février 2019. Une pierre ou une plaque rigide pourrait entraver l’avancée de la sonde. De même qu’un manque de friction du module HP3 pourrait être à l’origine de ce dysfonctionnement. C’est pourquoi, les ingénieurs ont opté pour le déploiement du bras robotique d’InSight. « Cela pourrait [...]
Le DLR va faire une tentative de déblocage de la taupe de HP3 Début juin, la NASA et DLR (Agence allemande) avaient publié un communiqué de presse à propos d’une prochaine activité concernant l’instrument HP3 sur Mars. Dans un précédent message sur son blog, le DLR annonçait un deuxième diagnostic avec le marteau qui avait été exécuté quelques jours plus tard, après quelques retards dus à des problèmes de protection contre les pannes. Mais les résultats n’ont malheureusement pas été concluants. Il y avait un mouvement de la structure de support (SSA) de la sonde, comme si la taupe frappait toujours la structure de soutien. La longe de la sonde s’était déplacée de haut en bas, mais aucun mouvement clair n’a été visible. Il était évident alors qu’il fallait un changement de stratégie. Une revue avait montré qu’il y avait encore trois causes potentielles au problème qui avaient été décrites dans les messages précédents : 1) un accrochage de la taupe avec [...]
: :La «taupe» de l’atterrisseur InSight Mars de la NASA a rencontré une forte résistance lors de son premier séjour sous la surface de la planète rouge. Posé le 12 février sur le sol de Mars, l’instrument HP3 (Heat Flow and Physical Properties Package), avait débuté l’enfouissement de la sonde le 28 février Mais elle a été contrainte d’interrompre son premier forage. Après 400 coups du marteau spécial elle s’était enfoncée de 30 cm en 4 heures, temps maximal d’opération pour refroidissement avant les mesures de flux de chaleur et de températures. Le forage a repris le 2 mars, sans succès. La sonde serait bloquée par « un rocher ou du gravier », d’après un communiqué de la NASA du 7 mars. Cependant la sonde est en bon état mais est inclinée de 15°.par rapport à la verticale. https://www.nasa.gov/feature/jpl/mars-insight-landers-mole-pauses-digging Le forage a été suspendu pour une durée de deux semaines environ afin « d’analyser la situation et de mettre au point des stratégies pour [...]
::/De nouvelles images ont confirmées que la sonde allemande Heat Flow and Physical Properties Package, oo HP3 a été correctement déployée le 12 février à environ 1 m du sismomètre français SEIS. Cette sonde doit mesurer le flux thermique en sous-sol martien et permettre de modéliser la formation d’un monde rocheux et a été construite par le Centre aérospatial allemand (DLR). La sonde sera opérationnelle dans quelques jours. Elle est équipée d’un forêt à percussion surnommé “la taupe” qui va creuser jusqu’à 5 mètres sous la surface, par séquences de cinquante centimètres. Aucune sonde n’est allée explorer aussi profond le sol martien : le record est détenu par l’atterrisseur Viking 1 de la Nasa, dont l’instrument est descendu à 22 centimètres seulement Le début du forage ne devrait plus tarder avec un record à établir en plus d’un mois. https://mars.nasa.gov/news/8412/nasas-insight-prepares-to-take-mars-temperature/
Depuis le 1er janvier le sismomètre français SEIS (Seismic Experiment for Interior Structure) a commencé ses essais en attendant d’être revêtu de sa cloche protectrice en titane munie d’une jupe en cotte de mailles l’isolant des variations thermiques. Cette dernière opération devrait intervenir à partir du 15 janvier. Pour le moment c’est concluant. Nous assistons à une première mondiale sur la planète rouge ! https://presse.cnes.fr/fr/une-premiere-mondiale-plein-succes-du-fonctionnement-du-sismometre-francais-seis-sur-mars Les premiers résultats opérationnels sont envisagés fin janvier et les premiers scientifiques vers avril-mai, selon le responsable français de l’instrument Philippe Lognonné de l’IPGP.