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Le voyage vers Mars
La station orbitale ISS tourne sur une orbite inclinée à 51,6 ° qui n’est pas très favorable à un élancement vers Mars. Compte tenu du renflement de la Terre à l’équateur, le plan d’orbite de la station n’est pas fixe dans l’espace inertiel mais fait un tour sur lui même en 70,5 jours. La Terre avançant aussi sur son orbite pendant cette période, c’est en fait tous les 87 jours que l’on va retrouver une position de la station favorable pour un départ vers Mars. Cet intervalle est un peu trop long compte tenu que la fenêtre favorable pour un départ vers Mars est d’une durée plus courte.
Il est donc préférable de prendre en compte le temps d’assemblage des différents constituants d’un vaisseau martien en orbite terrestre pour choisir une orbite qui, au moment de la fenêtre de lancement vers Mars, se trouvera dans la bonne position et de ne pas s’imposer l’orbite de la station.
Un autre moyen de se débarrasser de ces contraintes de rotation de plan d’orbite est de constituer l’assemblage assez loin de la Terre. La NASA privilégie ainsi les points de Lagrange du système Terre Lune. Le départ vers Mars (total de ce qu’il aura fallu donner pour atteindre le point de Lagrange plus impulsion d’élancement vers Mars) est un peu plus élevé que pour un départ direct depuis la Terre mais on a plus de latitude pour le processus d’assemblage.
Mission habitée vers Mars
Jusqu’à maintenant, combien d’argent à déjà été dépensé en vue de cette mission ?
Impossible à dire; il y a très peu d’argent consacré directement à la mission humaine vers Mars. Comptez-vous les programmes de sondes martiennes jusqu’à ce jour dans le montant recherché ? Si les USA se lancent dans un programme précurseur de visite d’astéroïdes, voulez-vous le prendre en compte ? Toutefois le développement du SLS peut être compté la dedans, ainsi que celui du vaisseau Orion.
Combien d’argent est-il nécessaire pour mener à bien le programme ?
Une centaine de milliards d’euros; mais là encore compte-t-on tout ce qui va se faire d’ici là dans ce montant ? Compte-t-on le fonctionnement des centres d’astronautes ?
Est-ce que les organes politiques accepteront-ils de débloquer autant d’argent ?
C’est la question; même si 100 milliards sur 10 ans divisés entre plusieurs pays n’est pas très élevé. A titre de comparaison, le coût du programme Apollo peut être estimé à 165 milliards de dollars de 2015 (25,4 milliards en 1969) sur 10 ans; la station spatiale internationale (ISS) à 110 milliards de dollars; le budget annuel de la NASA est d’environ 17 millards de dollars; la guerre en Irak est évaluée à 700 milliards de dollars.
Cela vaut-il la peine de dépenser autant d’argent pour cette mission ?
Tout d’abord il ne s’agit pas d’une mission unique mais de l’exploration de la planète sur la durée avec passage, comme dans l’Antarctique, à des stations scientifiques puis à des colonies plus importantes. L’exploration spatiale et celle de Mars en particulier présente de l’intérêt dans les domaines suivants :
- La science (connaissance de l’évolution et du « fonctionnement » des planètes – la planétologie comparée -, recherche des origines de la vie)
- La technologie (sources d’énergie efficaces et légères, équipements économes en énergie, toutes technologies de recyclage et réutilisation, fiabilité, robotique et interaction hommes robotique)
- La politique (coopération internationale et facteur de paix, création de réseaux d’organismes capables d’aborder des problématiques complexes)
- La dynamisation des sociétés, l’aventure, le rêve (le monde n’est pas borné aux limites de la Terre, motivation des jeunes aux carrières à bases techniques et scientifiques, incitations à l’innovation).
Les technologies
Le pesanteur artificielle la plus simple est de mettre en rotation l’habitat lié par un câble à un contre poids qui peut être le dernier étage du lanceur après utilisation. Voir l’expérience effectuée par des élèves ingénieur de l’école Centrale Lille à bord de l’Airbus zéro G sponsorisée par Planète Mars.
La vie sur Mars
Habitats
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