L’ESA a publié sur son site anglais le 22 décembre un communiqué (voir http://www.esa.int/esaCP/SEM4TKBX9WG_index_0.html en anglais) rappelant que des chercheurs ESA sont présents systématiquement dans la station franco-italienne Concordia dans l’Antarctique et mentionnant les analogies entre cette installation et un habitat planétaire martien.
La base franco-italienne Concordia dans la nuit polaire avec en fond une aurore australe (doc. ESA / Alex Salam)
« Les conditions environnementales ressemblent à celles de la planète Rouge, ainsi la station est une version légère d’une base martienne. Deux dômes abritent 12 personnes des forces de la nature pendant qu’ils poursuivent des études scientifiques et testent de nouvelles technologies ».
Les deux modules de 18,5 m de diamètre de la base Concordia comparés au module de 8 m de l’habitat MDRS de la Mars Society. (doc. A.Souchier/O. Walter)
En hiver lorsque les températures descendent à -80°C, « sortir dehors demande non seulement des vêtements chauds mais aussi des procédures presque semblables à celles d’une sortie dans l’espace ».
C’est l’été en ce moment à Concordia. Le soleil ne se couche plus et les températures sont de l’ordre de -30°C.
Mais les conditions restent difficiles avec une altitude de 3200 m et une pression plus basse d’un tiers qu’au niveau de la mer.
Les changements d’équipe se font l’été et, en ce qui concerne les équipiers ESA, Eoin Macdonald-Nethercott a laissé la place à Alexander Kumar qui écrira un blog à partir de janvier (www.esa.int/concordia)
Le médecin Eoin Macdonald-Nethercott, chercheur de l’ESA, dans la base Concordia (doc. ESA/ Eoin Macdonald-Nethercott)