La NASA ayant indiqué qu’elle ne pouvait plus fournir un lanceur Atlas pour la première mission ExoMars de 2016, l’ESA a décidé, lors d’un conseil les 12 et 13 octobre, de se tourner vers la Russie pour obtenir un lanceur Proton en échange d’une participation à la mission. Le lancement de 2016 doit permettre la mise en orbite autour de Mars d’une sonde qui recherchera l’origine de certains gaz dans l’atmosphère martienne dont le méthane. Ce méthane peut être d’origine biologique ou géologique, ce point ne pouvant être tranché à l’heure actuelle. La mission ExoMars suivante de 2018 prévoit maintenant l’atterrissage d’un seul rover sur Mars là où initialement il était prévu deux rovers, un américain et un européen.
Pour la mission de 2016 encore quelques mois de suspens en perspective…
L’ExoMars Trace Gaz orbiter de 2016 (doc. ESA)
Pourquoi Ariane V n’est-elle jamais utilisée pour les vols d’exploration? Pourtant à première vue, ses performances ne semblent pas inférieures à celles des lanceurs Atlas ou Proton. Est-ce une question de coûts?