La mission de simulation d’exploration martienne HI-SEAS 4 a débuté le 28 août 2015 sur les pentes du volcan Mauna Loa à Hawaï. Elle est prévue pour une année et s’achèvera donc fin août 2016. Ces simulations orchestrées par l’université d’Hawaï et l’organisation HI-SEAS font l’objet d’un financement de la NASA. Le chef de projet NASA est Bryan Cadwell. Cyprien Verseux, membre de l’association Planète Mars, fait partie de l’équipage de six personnes.
La mission HI-SEAS 4, son équipage et l’habitat utilisé sont présentés dans un article du site écrit par Lucie Poulet, membre du conseil d’administration de l’association, qui a fait partie de l’opération HI-SEAS 2 de 4 mois et est actuellement dans l’équipe de support base arrière de la simulation en cours. Cet article renvoie également vers les publications sur les missions précédentes.
Le déroulement de la simulation peut être suivi sur le blog en anglais de Cyprien Verseux et en français sur le site de la Recherche.
Un reportage sur la mission a été diffusé par France 3 le 6 juillet.
Dans une récente vidéo Cyprien Verseux répond à une de deux questions inattendues qui lui sont le plus souvent posées sur le déroulement de la simulation.
L’équipe a effectué de nombreuses exploration dans des tubes de lave souterrains qui communiquent avec la surface par des trous. Voir les précédents articles traitant du sujet:
–« Moins de deux mois avant la fin de la mission HI-SEAS 4 »
–« HI-SEAS 4: dans un tube de lave »
Certains trous sont cependant inaccessibles pour des explorateurs en scaphandre, aussi à mi juillet l’équipe HI-SEAS 4 a effectué des tentatives de descente d’une caméra dans un trou avec une astucieuse suspension multi cordes comme le montrent les images suivantes.
La caméra dans le trou et regardant vers le haut, le 14 juillet (doc. HI-SEAS4)
Nouvel essai le 17 juillet
Pour mémoire, le Véhicule de Reconnaissance de Paroi de l’association Planète Mars avait aussi été utilisé pour ce genre de reconnaissance dans un trou inaccessible par les équipes ÖWF lors de la simulation de 2013 au Maroc. Il s’agissait aussi là d’un terrain volcanique mais particulier puisque les structures coniques qui parsèment cette région voisine d’Erfoud sont d’anciens volcans sous marins de boue. Un récapitulatif en anglais de l’expérimentation du VRP depuis 15 ans est disponible ici. (Doc. ÖWF/K. Zanella Kux)