Parfois une vision issue d’une expertise géologique différente , dans notre cas celle des chenaux sous-marins sur Terre, peut apporter des informations nouvelles appliquée à Mars, au sujet des cours d’eau anciens actuellement asséchés .
L’article très intéressant de Techno-Science.net intitulé « Un Nil sur Mars » sur ce sujet est à lire ici
L’étude porte sur le rapport évalué sur Terre entre le débit et la largeur d’un cours d’eau, il n’était pas évident a priori que ce soit aussi le même sur Mars à l’époque où la planète avait de l’eau liquide en surface.
Il semble que la gravité plus faible sur Mars ne modifie pas la valeur de ce rapport constaté sur Terre.
D’après les auteurs de l’étude la conséquence ce serait que le débit des cours d’eau martiens de plus de 70 m en largeur auraient été sous-estimés de 50 % dans les évaluations précédentes.
C’est ainsi que la science avance : rien n’y coule de source …
La question serait de savoir ce qu’il en est des débits des chenaux anciens enfouis sous la surface de Mars tels ceux d’Elysium Planitia voir notre article à ce sujet
Pour continuer à creuser le sujet des rivières fossiles, un article au sujet des anciennes rivières géantes de Mars est à lire là
Ou encore en anglais ici
D’autres vues d’anciens cours d’eau martiens sont visibles sur notre site dans cet article