Mars Reconnaissance Orbiter a, de nouveau, observé Curiosity maintenant à l’œuvre sur le site de Kimberley. Le rover s’est approché de l’une des petites mesas caractéristiques du site.
Curiosity est localisé à droite de la mesa visible dans le quart inférieur gauche. Ses traces de roulage, espacées l’une de l’autre de 2,7 m, peuvent être suivies jusqu’au coin supérieur gauche de l’image. La caméra HiRISE de la sonde Mars Reconnaissance Orbiter a pris cette vue le 11 avril. (Doc. NASA/JPL-Caltech/Univ. of Arizona)
Détail des traces de roulage dans la partie supérieure de l’image précédente. On remarque de temps en temps sur celles-ci un cercle indiquant que le rover a tourné sur lui-même. Il alterne les phases de roulage en marche avant et en marche arrière pour limiter l’usure des roues. On peut retrouver les phases de marche arrière sur les images brutes disponibles sur le site du JPL : quand la Hazcam avant montre des traces de roulage, c’est que Curiosity est en marche arrière ! (Doc. NASA/JPL-Caltech/Univ. of Arizona)
Zoom sur Curiosity au pied de la mesa. Lorsque le rover était à Yellowknife Bay, il a trouvé des strates très anciennes que l’érosion n’avait mise à jour qu’il y a 100 millions d’années. A la surface de Mars, les rayonnements peuvent détruire progressivement les molécules organiques complexes qui auraient pu être laissées par des formes de vie , il y a 3,7 milliards d’années, lorsque la zone était humide. Le JPL espère trouver, dans cette zone de Kimberley, des strates dont l’exposition à la surface serait encore plus récente et qui auraient eu plus de possibilité de conserver des traces de molécules organiques. (Doc. NASA/JPL-Caltech/Univ. of Arizona)
La mesa vue par la Navcam le 17 avril (doc. NASA/JPL-Caltech)
Curiosity surveille toujours régulièrement l’état de ses roues (image également prise le 17 avril). Noter, sur le sol, les petites failles sinueuses nombreuses autour du rover dans cette zone. (Doc. NASA/JPL-Caltech)
Lors de son arrivée sur la zone, le 3 avril, Curiosity, avec sa Navcam droite, a saisi au loin un point brillant à 10h 0mn 03s TU. Noter également ici les failles sinueuses sur le sol. (Doc. NASA/JPL-Caltech)
A droite, zoom sur le point brillant de l’image ci-dessus. A gauche l’image de la Navcam gauche, prise à une seconde d’intervalle ne montre rien. Deux explications sont avancées : un reflet du soleil sur une roche très plate ou l’effet de l’impact d’un rayon cosmique sur la barrette CCD de la caméra. Un point brillant ayant été observé aussi le jour précédent dans la même direction, l’hypothèse rayon cosmique parait peu probable. Le roc qui aurait pu réfléchir le soleil a été évalué à une distance de 160 m. L’image du soleil renvoyée par un miroir à cette distance n’a que 80 cm de large au niveau de Curiosity, ce qui explique qu’elle aurait été vue par une caméra et pas par l’autre.(Doc. NASA/JPL-Caltech)
Belle image Mastcam prise le 2 avril, de la zone visible sur les images précédentes (doc. NASA/JPL-Caltech)