La simulation d’exploration martienne de trois semaines de l’équipe de 7 élèves de l’ISAE/Supaéro dans les installations MDRS de la Mars Society dans l’Utah commence sa deuxième semaine. L.es événements de la journée du dimanche 19 février sont relatés dans le blog M.A.R.S. (Mars Analog Research and Simulation) de l’équipage Supaéro pour le sol 7, sol désignant pour les « vraies » missions martiennes, les jours martiens un peu plus longs que les nôtres.
Il a plu pendant la nuit du samedi au dimanche et le sol était trop détrempé pour une sortie motorisée. L’EVA du jour a eu pour objectif de voir jusqu’à quelle distance du Hab les communications radio pouvaient être maintenues, de tester un relais de communication élaboré par l’équipe, et d’utiliser le sextant.
Victoria et le dispositif relais de télécommunication employé après que la distance maximale de liaison avec le Hab ait été déterminée. Mais les transmissions radio sont restées mauvaises. On voit que la buée est toujours de la partie. (Doc. équipage MDRS 175)
Le sextant a été utilisé pour les mesures de distances mais s’est déréglé, peut être à cause des modifications de température. Il devra être modifié pour pouvoir être réglé malgré les gants. (Doc. équipage MDRS 175)
Retour au Hab (doc. équipage MDRS 175)
Xavier et Louis se sont attaqués ensuite à l’analyse des consommations d’eau. Victoria s’apprête a cueillir les épinards plantés par une précédente équipe. Arthur a eu les premiers résultats de l’expérience Aquapad (pureté de l’eau).
Des épinards prêts à la consommation (Doc. équipage MDRS 175)
Résultats sur la pureté de l’eau (Doc. équipage MDRS 175)
Morceau d’arc en ciel derrière le flanc gauche de Phobos Peak. A gauche de l’arc en ciel, Nadia’s peak. (Doc. équipage MDRS 175)
La rédaction des rapports journaliers (doc. équipage MDRS 175)
Les rapports journaliers à envoyer à la Mars Society ou à l’Europe consomment un temps non négligeable. Ici, dans une statistique établie lors de la simulation MDRS 43, c’est 9% du temps – plus de deux heures par jour et par personne -, qui est consacré à la rédaction de ces rapports (activité 7 « Reporting »). C’est un des enseignements à tirer des simulations. Quelle part de leur temps les explorateurs martiens consacreront à la mise en forme des données et au reporting ? Avec 500 jours sur place, le fonctionnement en la matière, en particulier dans le partage des tâches entre l’individu sur place et les labos et organismes qui ont définit les expériences, devrait se rapprocher de celui des scientifiques dans les bases antarctiques. (Doc. MDRS 43)