Le magazine Biofutur d’Octobre comporte 29 pages sur les extrêmophiles, ces organismes qui vivent ou survivent dans des conditions extrêmes, et dont l’étude, sur Terre, permet d’aborder la question de la vie ailleurs que sur Terre, et bien sûr sur une planète telle que Mars. Le numéro comporte un article de Michel Viso, responsable de l’exobiologie au CNES, sur le thème des extrêmophiles et de l’exobiologie : « L’espace, une nouvelle niche pour les extrêmophiles ».
Le sommaire du numéro d’octobre de Biofutur (http://www.biofutur.com/) qui comporte en page 47 l’article de Michel Viso qui en a dédicacé un exemplaire pour « Planète Mars », malgré une main dans le plâtre, le 19 octobre à Beauchamps. (Doc. DR)
Il est à noter que la recherche sur les extrêmophiles ne concerne pas que la possibilité de vie indigène sur d’autres planètes (dans notre système solaire sur Mars mais peut être aussi dans les océans cachés des satellites de Jupiter et de Saturne) mais également la question de la décontamination des sondes que l’on envoie sur Mars, la possibilité de survie ou prolifération des microorganismes résiduels sur ces sondes ou même la manière dont les météorites tombées sur Terre (et les martiennes en particulier) sont dégradées ou polluées par des microorganismes.
La recherche sur les extrêmophiles concerne aussi la manière dont des organismes terrestres peuvent contaminer une météorite. Ici, présentée au muséum d’histoire naturelle de Washington, la météorite martienne ALH 84001 dans laquelle des traces de vie martienne ont été trouvées mais contestées. (Doc. A. Souchier)