Curiosity a repris la route depuis une semaine et est maintenant à mi chemin de son premier objectif : la zone intersection de 3 différents types de terrains désignée Glenelg.
La position au 42 ème jour martien de la mission (18 septembre). La totalité de la barre d’échelle en bas à gauche correspond à 200 m. Les distances journalière parcourues ont varié de 22 à 37 m. (Doc. NASA/JPL-Caltech/Univ. of Arizona)
A la fin de son 43 ème jour d’opérations (19 septembre), Curiosity s’est arrêté à proximité d’un étrange caillou pyramidal de 25 cm de haut et 40 cm de large (et, non, il n’a sûrement pas été sculpté par les martiens). Ce caillou va faire l’objet d’une analyse spectrométrique, la première de Curiosity. Il a été dénommé Jake Matijevic du nom d’un ingénieur du JPL décédé le 20 août.
Le caillou pyramidal « Jake Matijevic » . (NASA/JPL-Caltech)
Curiosity a aussi observé un transit (partiel) de Phobos devant le soleil. L’observation des éclipses de soleil par Phobos ou Deimos (toujours très partielles compte tenu de la taille des objets) permet de recaler l’orbite de ces satellites : Phobos qui tourne plus vite que la planète se rapproche doucement de Mars, tandis que Deimos, qui tourne plus lentement, s’en éloigne. Cela est du au très léger effet de marée exercé par les satellites, effet qui renseigne sur l’intérieur de la planète.
Un passage de Phobos sur le bord du soleil enregistré par le 100 mm de la Mastcam au sol 37 de la mission (13 septembre). (Doc. NASA/JPL-Caltech/MSSS)
L’objectif Glenelg est maintenant bien en vue comme le montre l’image suivante.
La zone de Glenelg telle qu’elle est déjà vue par le rover avec, fort heureusement, des indications d’échelles, car, en l’absence de repères connus, l’évaluation de l’étendue de ce que l’on voit est difficile. Au loin, par delà la zone de dunes sombres, la base de la montagne centrale du cratère Gale. (Doc. NASA/JPL-Caltech/MSSS)
vivement qu’il arrive près de la montagne