Introduction
Deux sondes Viking ont atterri sur la planète rouge en 1976. De nombreux robots ont ensuite été envoyés avec succès à la surface de Mars, par exemple Sojourner, Spirit, Opportunity, Curiosity, pour n'en citer que quelques-uns. De premier abord, donc, il semble qu'il y ait déjà un savoir-faire en la matière et que la phase d'entrée, descente et atterrissage sur Mars d'un vaisseau spatial ne présente pas de difficultés majeures. Pourtant, de nombreux spécialistes prétendent au contraire qu'il y a de nombreux challenges à relever et que cette phase est périlleuse. Qu'en est-il exactement ? Pour répondre à cette question, nous revenons section 1 sur l'expérience acquise avec les petits atterrisseurs et sur les différentes étapes de la descente. Afin de comprendre les difficultés et les challenges, nous introduisons section 2 le concept de "coefficient balistique", sans rentrer dans les détails trop techniques. Nous nous appuyons pour cela sur un article souvent cité en référence, celui de Braun et Manning, publié dans la revue Journal of Spacecraft and Rockets en 2007 (Braun 2007). Cela nous permettra de comprendre les différentes options qui s'offrent aux ingénieurs pour réussir la descente vers la surface martienne et qui sont présentées section 3.
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