La planète Mars était très présente (hors du stand Planète Mars) dans la manifestation « Voyages Planétaires » qui s’est tenue dans la Cité des Congrès de Nantes, en parallèle de l’EPSC, le Congrès Européen de Science Planétaire, du 28 septembre au 4 octobre.
Une vue d’ensemble de la manifestation
A coté du stand Planète Mars trône la maquette à l’échelle 1 d’InSight réalisée par des étudiants de divers établissements de la région de Toulouse sous le pilotage du CNES. Elle a été exposée pour la 1ère fois au salon du Bourget. On reconnait la configuration générale de l’atterrisseur Phoenix dont InSight reprend la plateforme et différents équipements dont tous ceux conduisant à un atterrissage en douceur. Toute la semaine la manifestation « Voyages Planétaires » a accueilli de nombreux scolaires.
Une vue rapprochée de la maquette du sismomètre d’InSight. Ce sismomètre constitue la participation française (CNES et Institut de Physique du Globe) à la mission. Il est déposé sur le sol par le bras robotique de la sonde puis recouvert, toujours au moyen de ce bras d’une cloche de protection thermique. Les fluctuations de température sont un des ennemis principaux de la précision de mesure or elles sont élevées sur Mars entre jour et nuit. Le sismomètres est d’une extrême sensibilité mais supporte sans dispositif de blocage les vibrations du lancement. Les précédentes missions qui ont déposé un sismomètre sur Mars étaient les Viking de 1976. Sur le prenier des deux atterrisseurs le système de blocage qui assurait la tenue de l’appareil aux vibrations du lancement ne s’était pas libéré une fois sur Mars, rendant l’appareil inutilisable. Et de plus les sismomètres Viking étaient placés à bord des sondes, relativement isolés du sol par les pieds d’atterrissage et leur dispositif amortisseur.
Sylvain Bouley, maitre de conférences à Géosciences Paris Sud et spécialiste des phénomènes de surface sur Mars, rend visite à la maquette d’Insight, équipé du scaphandre de simulation de l’association. Peut être une vue réelle pour les deux protagonistes d’ici 30 ans…
D’InSight à Opportunity il n’y a qu’un pas, du moins dans le hall de la Cité des Congrès
Sylvain est un spécialiste de la surface martienne…
…et en tant que tel il sait bien qu’il faudra un VTT spécial à larges roues pour reproduire cette scène sur Mars
Succès assuré avec les scolaires
De son coté Yoann Gruson Daniel (Observatoire de Paris/Museum d’Histoire Naturelle/Paris Sud et équipe Vigie Ciel de détection des chutes de météorite) est prêt à partir sur le Lanceur Unique (cf logo en haut) à la Flash Gordon, qui se trouve à proximité de la Cité des Congrès de Nantes
Visite de Yoann au stand Vigie Ciel (et réseau FRIPON de caméras de détection)
Sejourner (Pathfinder) et Opportunity sont à l’échelle 1 mais pas Curiosity. La maquette de Curiosity à échelle 1 élaborée il y a plusieurs années par le CNES est exposée à la Cité de l’Espace à Toulouse.
La maquette de Curiosity mise en valeur par l’angle de prise de vue
Une visite à Curiosity (après terraformation de Mars ?)
A la veille de la sortie du film « Seul sur Mars », qui commence sur une terrible tempête martienne lors de laquelle les pierres volent, le LPG (Laboratoire de Planétologie et Géodynamique) avait installé deux « boites à vent » qui permettaient de comparer les effets (sur la main) d’un vent terrestre et d’un vent martien. Un vent martien a le même effet qu’un vent terrestre de vitesse 9 fois inférieure.
Une maquette d’Olympus Mons à hauteurs accentuées, et une belle vue de Dust Devil sur Mars.
A coté de la maquette d’InSight, des panneaux présentent les deux missions ExoMars 2016 et 2018 et certains de leurs matériels
Les deux missions ExoMars de 2016 et 2018 et leurs principaux instruments
Sur la table se trouvent deux cornets pyramidaux du radar de sondage WISDOM de sous sol prévu sur le rover ExoMars de la mission 2018, avec, au dessus, un panneau explicatif. Ce radar développé par le LATMOS avait été essayé en 2012 dans la grotte glaciaire de Dachstein en particulier avec une version 5 du Véhicule de Reconnaissance de Paroi.
Le télescope CaSSIS qui sera embarqué à bord de l’orbiter TGO de la mission ExoMars 2016
La fiche signalétique du télescope CaSSIS
Quelques éléments du télescope CaSSIS
Le DLR allemand présentait une série de grandes images Mars Express visibles en 3D avec des lunettes rouge et bleu
Le LPG et le CNRS sont engagés dans le projet VR2Planets qui vise a intégrer toutes les données d’imagerie fournies par les orbiteurs et rovers martiens et à la présenter, au public ou aux scientifiques dans des dispositifs de réalité virtuelle. Ces dispositifs peuvent être soit de type casque Oculus Rift soit de type « CAVE » dans lequel 4 projecteurs affichent une image sur les trois pans verticaux d’un cube ainsi que sur le sol. Des lunettes permettent la visualisation en relief.
Le public dans le dispositif « CAVE »
Le CNES avait déplacé le Spatiobus
A la recherche de la vie sur Terre (on l’a trouvée), sur Mars, sur (ou sous) les corps glacés du système solaire avec océan liquide sous jacent et sur les exoplanètes.
On trouve de nombreuses photos sur l’album photo de l’EPSC ainsi que sur celui de Vigie-Ciel.