A 1h53,44 dans la nuit du 25 au 26 mai (heure de Paris), le JPL a reçu les signaux confirmant l’atterrissage parfaitement réussi de l’explorateur polaire Phoenix.
(doc. NASA)
Aussitôt la joie éclatait dans le centre de contrôle, mais aussi à la Cité des sciences et de l’industrie où, en partenariat avec Planète Mars (et la SAF, entre autres), une équipe animée par Gilles Dawidowicz, Olivier de Goursac (tous deux de Planète Mars) et Francis Rocard (responsable de l’exploration du système solaire au CNES) nous a permis de vivre cet événement haletant en direct, après une attente qui a permis d’entendre différents intervenants, sur place (François Forget, Jean-Pierre Martin…) ou par téléphone (Bernard Thouanel (journaliste aéronautique), Michel Viso (CNES), Nathalie Cabrol (NASA et membre d’honneur de Planète Mars), Michel Denis (ESA), Cassie Conley (NASA), Vicky Hipkin (ASC) et Yuki Salinas (JPL). .
Tout s’enchaîne – à partir du moment où la sonde, protégée par son bouclier thermique, pénètre dans l’atmosphère – en moins de 8 minutes ! Une succession accélérée d’opérations qui doivent toutes réusssir : ouverture du parachute, largage du bouclier, déploiement des pieds, acquisition du sol par le radar, séparation du parachute, allumage des moteurs de freinage final. A chaque étape franchie, la sonde envoyait un signal de confirmation. Un vrai thriller !
Du direct ? Oui et non. Oui en ce sens que nous avions les informations en temps réel. Non, quand on pense que le délai de transmission des signaux depuis Mars était de plus de 15 minutes. Tout était donc joué depuis longtemps déjà alors que nous « assistions » à ces événements…
Peu après, Phoenix déployait ses panneaux solaires (une autre phase critique), son mât météo et son mât caméra.
Voici deux des premières vues transmises. L’une montre le paysage de plaine polaire auquel on s’attendait. L’autre révèle la structure en polygones de la surface du sol, éclatante confirmation de la présence de glace.
A suivre… On to Mars !
Richard Heidmann