Introduction
En tout chimique, l'accélération du vaisseau se fait en orbite terrestre avec comme objectif de viser une trajectoire de rencontre avec Mars (voir notre page consacrée aux trajectoires). Lorsque la vitesse atteinte est suffisante, les moteurs sont coupés et, sur sa lancée, le vaisseau quitte dans un premier temps l'attraction terrestre, puis poursuit sa route sur une orbite solaire jusqu'à atteindre Mars 6 à 8 mois plus tard. A part d'éventuelles corrections de trajectoires, qui peuvent être réalisées avec de petits moteurs auxiliaires, il n'y a pas de moteur dédié à une poussée complémentaire lors du transit Terre Mars. La manœuvre est symétrique pour le retour : la poussée a lieu en orbite martienne et les moteurs sont coupés lorsque la vitesse atteinte est suffisante pour que la trajectoire amène le vaisseau à rencontrer la Terre 6 à 8 mois plus tard. Théoriquement, il est possible d'accélérer le vaisseau pendant son voyage interplanétaire. Toutefois, en tout chimique, les calculs montrent que ce n'est pas efficace. Si on veut réduire la durée du trajet, mieux vaut utiliser les ergols supplémentaires pendant la phase d'accélération en orbite terrestre. Il existe cependant un cas particulier, lorsque la poussée est très faible, par exemple avec un moteur ionique, alimenté par un système énergétique capable de fournir de l'électricité, d'où le terme propulsion électrique.
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