Par Armande Zamora et Patrick Sibon L’entreprise marseillaise Comex avait développé un scaphandre de simulation spatiale dénommé Gandolfi il y a maintenant une trentaine d’années ; prévu dans le cadre du programme Hermès, abandonné depuis, il avait servi pour l’entraînement des astronautes français en immersion en bassins. Pesant une soixantaine de kilogrammes il fut aussi emmené dans le premier avion zéro-G européen, une Caravelle modifiée. “Gandolfi” Comme pour un véhicule, un scaphandre, même de simulation, est dénommé par la marque et le modèle par exemple Orlan (ce qui signifie Pygargue, variété d’aigle) pour les scaphandres russes, Mark , Z 1, Z2, etc pour la NASA. Mais on a aussi des noms comme Aouda pour les scaphandres de simulations de nos amis autrichiens de l’OeWF ; Aouda est le nom d’une princesse indienne dans “Le tour du monde en 80 jours” de Jules Verne. On ne sait pas ce qui a motivé ce nom. Quant à Gandolfi c’est un personnage qui est seulement évoqué lors d’une scène de la [...]