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Le site de l’ESA présente un survol du cratère Becquerel élaboré à partir d’images de la sonde européenne Mars Express. Ce cratère de 167 km de diamètre, situé dans Arabia Terra, présente en son centre des dépôts en strates contenant des sulfates, dépôts que l’on attribue à un processus ayant impliqué de l’eau. Autour de cette zone de couleur claire, des sols sombres proviennent du transport de poussières depuis une source située au Nord. (doc. ESA/DLR/FU Berlin – CC BY-SA IGO 3.0) L’allure de ce mont central avec ces strates souvent inclinées n’est pas sans rappeler le Mont Sharp dont l’étude par Curiosity a commencée (doc. ESA/DLR/FU Berlin – CC BY-SA IGO 3.0). (doc. ESA/DLR/FU Berlin – CC BY-SA IGO 3.0)

L’exposition « L’eau sur Mars » au Pavillon de l’Eau à Paris s’est achevée fin décembre 2014. Depuis son inauguration le 13 mars, l’exposition a accueilli plus de 30000 visiteurs. Ce document va permettre de continuer à la visiter en images. Le panneau de l’exposition à l’extérieur sur la façade du Pavillon de l’Eau Dans le hall d’entrée, un grand globe martien surplombe le coffre qui contient un  fragment de la météorite martienne Nakhla. Le coffre contient un gros fragment de la météorite de Nakhla. La météorite martienne de Nakhla L’arrivée sur Terre date de 1911 La partie principale de l’exposition se situe dans la mezzanine du premier étage. Introduction à l’exposition Un écran à coté de l’image géante de Mars présente une vidéo d’entrée dans l’atmosphère et atterrissage d’une sonde. Vue d’ensemble du hall d’accueil le jour de l’inauguration le 13 mars 2014 Derrière la grande image de Mars un escalier conduit à la partie principale de l’exposition au premier étage A l’entrée de l’exposition au [...]

L’équipe d’étudiants de l’Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace (ISAE/Supaéro) qui a contacté l’association l’année dernière pour participer à une mission de simulation MDRS poursuit sa préparation. Deux représentants de l’équipe, Mehdi Scoubeau et Mohammed Iranmanesh, feront donc partie de la rotation MDRS 151 du 14 au 29 mars 2015. L’un des membres de l’équipe est venu prendre connaissance des caractéristiques de montage et de fonctionnement du Véhicule de Reconnaissance de Paroi qui sera assemblé et opéré lors de la mission MDRS 151 que nous suivrons bien sûr de très près. L’équipe tient un blog que l’on peut suivre ici. Auparavant nous suivrons aussi de près la mission MDRS 148 prévue du 24 janvier au 8 février dirigée par Lucie Poulet membre de l’association et comportant dans son équipe Florence Porcel également membre de l’association. Nous avions déjà rendu compte précédemment sur le site de la mission de 4 mois de Lucie Poulet dans l’habitat HI-SEAS à Hawaï en 2014. Notons [...]

Une émission documentaire de 53 mn est passée sur France Culture le 31 décembre. Elle est accessible ici . Les intervenants sont : Sylvestre Maurice, docteur en astrophysique, astronome à l’Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie (IRAP) de Toulouse. Charles Yana, responsable des opérations de l’instrument Chemcam de Curiosity  au Centre national d’études spatiales (CNES) de Toulouse. Florence Porcel, journaliste, comédienne, candidate au projet Mars One, qui prévoit d’envoyer les premiers colons sur Mars en 2025. Ludovic Klein Capelle, directeur technique au sein d’une société audiovisuelle, candidat au projet Mars One. Romain Charles, ingénieur au Centre des astronautes européens et participant à l’expérience Mars 500, dont le but était de tester les conditions d’un voyage aller-retour vers Mars pendant 520 jours. Jean-François Pellerin, journaliste scientifique, membre du conseil d’administration de l’association  Planète Mars.

L’association Planète Mars diffuse tous les trois mois à ses adhérents un bulletin d’information. Ces bulletins sont accessibles aux adhérents sur le site internet et font également l’objet d’une diffusion papier. Toutefois tous les bulletins jusqu’au numéro 49 d’octobre 2011 sont accessibles à tous les visiteurs du site. Voir ici

Une étude* basée sur l’analyse isotopique de l’hydrogène contenu dans trois météorites martiennes, montre que la planète, à l’époque où ces météorites ont été éjectées, devait posséder dans sa croûte une masse d’eau importante distincte de l’eau atmosphérique et de l’eau incluse dans son manteau. Comme les dates d’éjection sont très récentes à l’échelle des temps géologiques (entre seulement 0,7 et 3,3 millions d’années) et qu’aucun apport ni aucun cataclysme planétaire majeur pouvant l’expliquer ne sont intervenus depuis le « LHB » (grand bombardement tardif), cela veut dire que cette eau est forcément très ancienne (près de 4 milliards d’années) et qu’elle a dû persister jusqu’à aujourd’hui (sous forme liquide ou solide). Les proportions de l’isotope lourd d’hydrogène, le deutérium D, et de l’hydrogène « normal » H, à un seul proton (donc léger), permettent de déduire une histoire de l’eau en distinguant les masses ayant eu une histoire différente dans des contextes différents. Les météorites, qui ont [...]