Le conseil de l’ESA du 15 mars a décidé la poursuite des activités de préparation de la mission ExoMars sous la maitrise d’œuvre de Thalès Alenia Space. La mission 2016 (atterrissage en 2017) comportera un orbiter avec une charge utile de télécommunication et un analyseur des gaz atmosphérique ainsi qu’un atterrisseur. Le lancement sera assuré par une fusée Proton. La mission suivante, prévue en 2018 (atterrissage en 2019) comportera un rover européen et un module de rentrée et d’atterrissage développé à 80% par les russes et à 20% par les européens. Là aussi un lanceur russe Proton est prévu. Ces lancements sont obtenus en échange d’un accès de la partie russe aux résultats et également de la présence de matériel scientifique russe à bord.
Orbiter et lander en 2017, rover en 2019. (doc. ESA)
Le conseil a demandé au directeur général de l’ESA de faire vérifier que la date de 2016 pour la première mission est encore réaliste.
La nouvelle version du programme ExoMars pourrait entrainer un coût total du programme de 1,2 milliards d’euros alors que seulement 850 millions ont été formellement levés.
(doc. ESA)
Le protocole d’accord avec les russes devrait être signé à la fin du mois de Mars.
S’il s’avère que le renouvellement « anormal » du méthane est dû à des bactéries du sous-sol … sachant que la plupart des bactéries méthanogènes de chez nous sont volontiers symbiotes … sachant que nos bactéries sulfoxydantes le sont aussi … et sachant que certains sols martiens renferment de fortes concertations en sulfate de magnésium … Vivement 2017 !
Esperons que cette mission pourra se faire…Cela montre que la politique de l' »auto stop » ,soit dependre des autres nations et ne pas vouloir développer ses propres lanceurs,cela entraine des dépenses ,des retards, des incertitudes ,des négociations bref on a des ambitions mais on ne veut pas se donner les moyens et on fait de fausses economies.