Le 27 janvier 2012 l’ESA a indiqué sur son site (voir en anglais http://www.esa.int/esaCP/SEMVGAI8RXG_index_0.html) l’arrivée sur la base franco-italienne Concordia dans l’Antarctique, d’Alexander Kumar. Médecin, il a à son programme de l’année à venir des activités de recherche sur le sommeil, la performance individuelle et collective, l’exercice physique ainsi que l’expérimentation de logiciels. De manière générale il étudiera la manière dont l’équipage, réduit à 14 personnes durant la période hivernale (notre été à nous dans l’hémisphère Nord), s’adapte à ses conditions de vie et de travail. Alexander Kumar a remplacé le précédent représentant de l’ESA, Eoin Macdonald-Nethercott, également médecin (voir https://www.planete-mars.com/des-chercheurs-de-l%E2%80%99esa-a-concordia/).
La base Concordia, pour la partie française, est sous responsabilité de l’Institut Polaire Français IPEV (voir http://www.institut-polaire.fr/ et pour Concordia http://www.institut-polaire.fr/ipev/bases_et_navires/station_concordia_dome_c).
Concordia présente certaines des caractéristiques d’une base planétaire isolée ce qui motive l’ESA à y conduire des expériences en relation avec ces caractéristiques.
Le voyage d’Alexander Kumar vers Concordia a duré moins longtemps qu’un trajet martien mais s’est étendu sur plusieurs semaines : départ de Hobart en Tasmanie le 7 janvier à bord de l’Astrolabe, le navire polaire français affrété par les TAAF (Terres Australes et Antarctiques Françaises) et l’IPEV, qui dessert l’Antarctique, trajet pour la base Dumont Durville en une semaine, et enfin vol de 5 heures en bimoteur sur 1200 km vers Concordia. A suivre …
La localisation des bases Dumont Durville et Concordia dans l’Antarctique (doc. ESA/ Mark Drinkwater/APM)
Maquette de la base Concordia présentée lors de l’exposition « Atmosphère…Le climat révélé par les glaces » au Musée des Arts et Métiers en avril 2009 (doc. A. Souchier)
Une vue sur l’intérieur. Chaque module mesure 17 m de diamètre et comporte trois niveaux. (doc. A. Souchier)