Du 20 février au 5 mars, une équipe de jeunes ingénieurs ISAE Sup’aéro, supportée par l’association Planète Mars, va participer à deux semaines de simulation d’exploration martienne dans l’habitat MDRS de la Mars society dans l’Utah. La mission, désignée MDRS 164, est la 164 ème effectuée depuis la mise en service de l’installation en 2002.
L’habitat MDRS de la Mars Society dans le désert à proximité de Hanksville dans l’Utah (doc. Mars Society)
L’équipage sera composé de:
Mehdi Scoubeau : commandant de l’équipage
Mohammad Iranmanesh : officier exécutif
Jérémie Meurisse : ingénieur de bord
Jérémy Rabineau : responsable sécurité
Camille Gontier : scientifique de bord
Louis Maller : astronome de bord
Arthur Lillo : biologiste de bord
L’équipage de réserve sera composé de Xavier Rixhon et Omar Laamoumi. Doublures de l’équipage principal, ils sont chargés de l’aider dans sa formation et dans la préparation des expériences, en attendant de partir eux aussi en mission à l’horizon 2017.
L’habitat MDRS et les conditions de simulation sont présentées par les membres de l’équipe Supaéro dans la vidéo ci dessous.
L’habitat MDRS vu depuis le plateau qui le domine. Géologiquement la zone est un ancien fond marin de l’ère secondaire. A ce titre il y a des analogies avec les terrains que l’on peut trouver sur Mars. Au loin la colline surmontée d’un gros rocher a été désignée « Phobos Peak ». (Doc mdrssupaerocrew)
Les informations sur le projet peuvent être trouvées sur le site mdrssupaerocrew.
Deux membres de l’équipe, Mehdi Scoubeau et Mohammad Iranmanesh, ont déjà participé l’an dernier à la simulation MDRS 151. La préparation de la mission de l’an dernier fait l’objet d’une vidéo. Le teaser vidéo de la mission 2016 a été élaboré à partir des vues de la mission 2015. L’association Planète Mars a fourni cette année comme l’année dernière le Véhicule de Reconnaissance de Paroi (sigle VRP en français, CRV en anglais pour Cliff Reconnaissance Vehicle). Son utilisation lors de la mission MDRS 151 fait aussi l’objet d’une vidéo. Un drone a aussi été expérimenté lors de cette mission MDRS 151 dans la perspective de servir de relais radio pour les communications entre les astronautes analogues en sortie sur le terrain et l’habitat. Le vol d’un engin est possible dans l’atmosphère raréfiée martienne à condition de faire évoluer la surface portante (aile ou hélice) cinq fois plus vite que sur Terre. Voir à ce sujet:
Les expériences effectuées lors de la simulation de l’an dernier sont détaillées ici.
Communiqué de presse (doc. mdrssupaerocrew)