Le 26 novembre l’ESA a publié sur son site (voir, en anglais, http://www.esa.int/esaCP/SEMZ7ZB1W9H_index_0.html ) indiquant que la sonde européenne Mars Express avait été utilisée pour retransmettre des données scientifiques en provenance de Curiosity. Une communication avec Curiosity, suivie peu de temps après par une communication avec Opportunity, avait eu lieu le 20 août. Et lors de l’arrivée de Curiosity, le 6 août, Mars Express avait aussi stocké des informations renvoyées vers la Terre ensuite. La particularité de la communication du 6 octobre est qu’elle concernait des données scientifiques, en particulier des images prises par la caméra de Chemcam. Les données ont été reçues sur Terre par l’antenne de 35 m de diamètre de l’ESA à New Norcia en Australie avant retransmission vers l’ESOC à Darmstadt.
Une image de Rocknest 3 relayée par Mars Express. (Doc. NASA/JPL-Caltech/LANL/CNES/IRAP)
Cette image de Rocknest 3 comporte une indication d’échelle et les points d’impact du laser de Chemcam y figurent. (Doc. NASA/JPL-Caltech/LANL/CNES/IRAP/LPGN/CNRS)
Il est important que les différentes sondes puissent communiquer entre elles, et que dans le futur ces capacités d’actions ou d’interaction communes augmentent pour faciliter les futures missions d’exploration humaines et en particulier augmenter les redondances. C’est ce qu’on appelle l’interopérabilité, qui commence à la simple capacité de communiquer mais va jusqu’aux capacités d’amarrage, fourniture de puissance électrique, échanges de fluides, etc.