Locheed Martin avait déjà présenté un concept de base en orbite martienne; Lors du congrès d’astronautique IAC 2017 à Adélaïde, une version du projet avec atterrissage d’hommes sur Mars a été proposée.
Le lander ajouté par Lockheed Martin à son projet de station martienne. 30 t à sec, 8à t d’hydrogène et oxygène et une capacité en delta de vitesse de 6 km/s. Le véhicule est équipé de protections thermiques non ablatives du type de l’avion Mach 3 SR71. Il peut assurer la présence au sol de 4 explorateurs pendant deux à trois semaines et opérer trois allers retours depuis la station en orbite lors des 500 jours de la mission. Mais il faut qu’il y ait ravitaillement on orbite en oxygène hydrogène. Le véhicule restant en orbite martienne entre deux mission pourrait assurer jusqu’à 6 navettes au sol. Lockheed Martin propose aussi l’utilisation de ce véhicule entre la Deep Space Gateway autour de la Lune et le sol lunaire, avec ou sans son carénage aérodynamique et en particulier en test préliminaire aux missions martiennes. Mais comme l’a rappelé Rob Chambers, l’un des concepteurs du Mars Base Camp : « Il ne faut pas perdre de vue Mars quand on commence à travailler sur les détails de la mission lunaire.» (Doc. Lockheed Martin)
Une vidéo explicative sur le projet est disponible ci-dessous en anglais:
Une autre vidéo, en anglais est disponible ci-dessous:
Bonjours
Une question me trouble cependant dans le projet d’Elon Musk .Son booster met sur orbite la fusée, soit une vitesse de 28000km/h nécessaire pour cela , puis revient sur terre .Mais alors il ne brule pas lors de sa rentrée atmosphérique? Il ne possède , il me semble aucune protectio,n ni bouclier thermique et pourtant, il chute bien au début de la rentrée dans l ‘atmosphére a une vitesse proche des 8 km/secondes !!!!!
Merci de m ‘éclairer
Bjr
L’ITS comporte un booster et le vaisseau interplanétaire.
Le vaisseau est en fait une navette munie d’une protection thermique (non ablative) lui permettant de procéder à des rentrées atmosphériques successives sur Mars (à l’aller) et sur Terre (au retour), effectivement à des vitesses de l’ordre de 7 à 8 kms/s (comme le Space Shuttle). On connaît les solutions matériau à appliquer. Par ailleurs, les grandes dimensions du vaisseau réduisent le flux thermique, surtout qu’aux rentrées ses réservoirs sont quasiment vides et donc son coefficient balistique (masse/surface) faible. Reste à faire beaucoup mieux que le Space Shuttle en termes de délai et de coût de remise en vol…
Le booster, quant à lui, n’aura pas à faire face à des conditions de rentrée pires que celles du Falcon 9, la technologie est maîtrisée (reste à rendre le cycle de relancement rapide et peu coûteux).
Richard Heiddann