Le pavillon du CNES, après un inventaire des différentes applications de l’espace, présente au visiteur une animation sur le thème Espace et Innovation qui rappelle les missions Apollo et utilise quelques séquences de l’exploration martienne actuelle et future
Une vitrine détaille la participation française au rover Mars Science Laboratory dont l’arrivée sur Mars est prévue l’année prochaine : le Mast Unit (laser et caméra) de CHEMCAM et le chromatographe en phase gazeuse du SAM. Trois laboratoires mixtes CNES /universités (IRAP, LTMOS/LISA) ont développé et fourni ces matériels. La CHEMCAM permettra l’analyse des roches à distance par tir laser jusqu’à 7 m du rover. L’énergie du faisceau laser porte une petite partie de la roche à 8000°C ce qui permet ainsi une analyse spectroscopique sans avoir besoin de poser un analyseur sur la roche. Le SAM est un ensemble de systèmes (manipulation d’échantillons, pyrolyse, pompage et analyse spectrométrique et chromatographique).
A gauche, de haut en bas, vue d’ensemble de la vitrine MSL, le SAM et la CHEMCAM. A droite le panneau explicatif au dessus de la CHEMCAM (doc. A.Souchier)
Le pavillon ESA montre des maquettes du module de descente EDL de la mission ExoMars 2016 ainsi que du rover ExoMars de la mission suivante, sous un panneau « Comprendre le système solaire ».
La zone exploration du pavillon ESA. De haut en bas : vue générale, présentation spécifique martienne avec à droite de l’image de Mars une illustration représentant l’orbiter ExoMars, la vitrine protégeant les maquettes du module d’atterrissage ExoMars EDL de la mission de 2016 à coté du rover de la mission suivante et enfin un gros plan sur la maquette échelle ¼ de l’EDL montrant bien les trois ensembles moteur à trois tuyères chacun pour l’atterrissage en douceur (doc. A. Souchier)
Parmi les avions exposés sur le statique, l’Airbus zéro G de Novespace peut être visité. Il vient de réaliser début juin une série de vols paraboliques a gravité réduite représentant les pesanteurs lunaires et martiennes. L’une des expériences de cette campagne est encore à bord.
L’Airbus zéro G. Zéro G ? Pas toujours ! L’avion peut aussi restituer des gravités intermédiaires comme celles de la Lune ou de Mars avec l’avantage d’une parabole qui passe de 22 s à plus de 30 s. (doc. A. Souchier)
Sur le stand Roskosmos Lavochkin, une très belle maquette de Phobos Grunt illustre l’autre grande mission martienne 2011-2012. La sonde est présentée avec l’étage Fregat qui l’accompagnera jusque dans le domaine martien pour le premier freinage de mise en orbite avant que l’étage « de descente » ne prenne le relais pour les manœuvres finales de rendez vous et atterrissage sur Phobos . Le système de forage (réalisé par les polonais) et de transfert des échantillons dans l’étage de retour est nettement visible. Par rapport aux précédentes maquettes exposées, on note une modification : la capsule de retour auparavant sphérique est maintenant conique. Entre l’étage Fregat et la sonde Phobos Grunt proprement dite, à l’intérieur de la structure de liaison, se trouve la sonde chinoise YH-1. Phobos Grunt emporte 4 instruments français.
Le stand Lavochkin. De haut en bas : vue générale, panneau explicatif et vue de la sonde avec l’étage Fregat à la base, vue rapprochée avec le système de prélèvement (la crosse) et en dessous de la sonde la structure d’accrochage à l’étage Fregat qui contient la sonde chinoise YH-1 (le cube gris, les panneaux solaires étant repliés), en bas à gauche gros plan sur l’antenne de communication avec la Terre et à droite sur l’orifice d’entrée des échantillons dans le partie plate de la capsule de retour qui a une forme conique (doc. A. Souchier)
Sur ce même stand Lavochkin un panneau montre un orbiter « Mars-Net » équipe de nombreux petits landers dont l’un s’éloigne déjà pour se préparer à un atterrissage sur Mars. L’objectif de ce genre de mission est de constituer un réseau de stations au sol.
Mars-Net, une mission pour déposer sur Mars un réseau de stations
Sur le sol du stand Energya, une véritable feuille de route de l’exploration avec, entre autres, un vaisseau martien à propulsion électrique
Le stand chinois insiste sur les missions robotiques lunaires mais montre également une vue de la sonde martienne YF-1 qui doit faire le voyage accrochée à Phobos Grunt.
Les ambitions chinoises en matière d’exploration robotique illustrées par cette maquette de rover lunaire (doc. A. Souchier)
Les principales caractéristiques de la mission de la sonde de 110 kg YH-1, passager de Phobos Grunt