L’exposition « L’eau sur Mars » au Pavillon de l’Eau à Paris s’est achevée fin décembre 2014. Depuis son inauguration le 13 mars, l’exposition a accueilli plus de 30000 visiteurs. Ce document va permettre de continuer à la visiter en images.
Le panneau de l’exposition à l’extérieur sur la façade du Pavillon de l’Eau
Dans le hall d’entrée, un grand globe martien surplombe le coffre qui contient un fragment de la météorite martienne Nakhla.
Le coffre contient un gros fragment de la météorite de Nakhla.
La météorite martienne de Nakhla
L’arrivée sur Terre date de 1911
La partie principale de l’exposition se situe dans la mezzanine du premier étage.
Introduction à l’exposition
Un écran à coté de l’image géante de Mars présente une vidéo d’entrée dans l’atmosphère et atterrissage d’une sonde.
Vue d’ensemble du hall d’accueil le jour de l’inauguration le 13 mars 2014
Derrière la grande image de Mars un escalier conduit à la partie principale de l’exposition au premier étage
A l’entrée de l’exposition au premier étage : de Mars la bleue à Mars la rouge avec comparaison des histoires de la Terre et de Mars
Puis la visite du premier étage commence par le passage dans un quasi labyrinthe de grandes vues de Mars
Vue d’ensemble depuis le début de l’exposition dans la mezzanine
Vue sur le hall d’accueil depuis la mezzanine
A gauche deux maquettes : l’une de l’ensemble des volcans de la région de Tharsis, l’autre du volcan Olympus Mons Seul. A droite deux panneaux explicatifs sur la géographie martienne et sur les preuves de la présence d’eau liquide dans le passé sur Mars.
Des indices aux preuves de la présence d’eau liquide sur Mars, abondante dans le passé
Maquette de la région de Tharsis avec ses 4 volcans et au premier plan une partie du canyon Valles Marineris. Tout au fond, isolé, Olympus Mons, et alignés au milieu, de gauche à droite, Arsia, Pavonis et Ascraeus Mons. Cette maquette couvre une zone de 5330 sur 2665 km. L’échelle horizontale est au 1/2 200 000 et l’échelle verticale au 1/200 000. L’exagération verticale est donc de x 11.
A coté se trouve une maquette d’Olympus Mons sur laquelle les altitudes sont aussi amplifiées d’un facteur de 11. La surface représentée est équivalente à celle de la France.
Des preuves d’action d’eau liquide sur Mars : des alluvions marques évidentes d’écoulement (roches poudingues) à droite et la transformation du basalte en argile à gauche
Panneau sur la découverte de poudingue martien
En bas images de poudingue martien trouvé par Curiosity en haut un exemple de poudingue terrestre. On y voit bien des galets arrondis par le roulage dans une rivière, cimentés par le temps dans une matrice plus fine.
Poudingue terrestre à gros galets
Le basalte se transforme en argile sous l’action de l’eau sur une très longue période, or on trouve de l’argile sur Mars.
Illustration didactique en trois récipients de la transformation du basalte en argile : basalte + eau = argile
Quatre panneaux : « Quelles sont les conditions nécessaires à la présence d’eau liquide ?», « Comment sait-on qu’il y a eu de l’eau liquide sur Mars ? », « Pourquoi l’eau liquide a-t-elle disparu de la surface de Mars ? », « Cela pourrait-il se produire sur Terre ? ».
Face aux panneaux, un écran montre la fonte de la glace sous pression élevée comme sur Terre, et sa sublimation (passage direct à l’état de vapeur) dans une atmosphère raréfiée.
Pourquoi l’eau liquide n’est-elle plus présente sur Mars : vidéo montrant la sublimation d’un glaçon en atmosphère raréfiée. A gauche au sol, une balance indique le poids martien sous 0,38 g du visiteur qui s’y pèse.
Le panneau explicatif à droite de la photo précédente
L’eau sur Terre : seulement 1% de l’eau est douce et à l’état liquide.
La dernière partie de l’exposition est consacrée à l’exploration au sol et en particulier par Curiosity
Le petit rover Sojourner (Pathfinder 1997) et Opportunity, toujours à l’oeuvre sur Mars sont représentés en maquettes à l’échelle 1. Sur cette vue Sojourner, en premier plan, apparait anormalement grand par rapport à Opportunity.
Sur cette vue les tailles respectives des deux rovers sont mieux perceptibles
Vue d’ensemble de l’aile dédiée à l’exploration au sol
Interview de Marie-Odile Monchicourt, journaliste scientifique à France Inter, devant les maquettes d’Opportunity et Sojourner, le 13 mars 2014, lors de l’inauguration de l’exposition
A droite des maquettes un panneau récapitule la chronologie de la découverte de l’eau sur Mars
De Cassini à Curiosity : la découverte de l’eau sur Mars
A droite du panneau sur l’historique de la découverte de l’eau sur Mars, une vue de Curiosity en hall d’intégration subdivisée en quatre images, ici derrière une maquette à l’échelle 1 de l’instrument d’analyse SAM du rover US
Curiosity en hall d’intégration
Au centre un écran présente « Le travail des chercheurs, un métier riche en émotions » en deux films
Curiosity : 75 kg d’instruments pour une masse totale de plus de 900 kg. En arrière plan la maquette échelle 1 du laboratoire d’analyse SAM du rover.
Sur la droite de cette aile consacrée à Curiosity, coté hall, de nombreuses vues illustrent la mission
Dans le Mars yard du Jet Propulsion Laboratory, les trois générations de rover : Sojourner, MER Spirit et Opportunity, Curiosity
Allégresse au JPL au moment de l’atterrissage de Curiosity
Vue d’ensemble de l’aile de l’exposition consacrée à la mission Curiosity
Au centre de l’image précédente, un panneau explique l’organisation du travail des scientifiques sur les résultats de Curiosity.
Le FIMOC, salle de pilotage au CNES Toulouse
Sur la même console centrale, la maquette échelle un du laboratoire SAM embarqué sur Curiosity et son panneau explicatif
Le panneau explicatif sur l’instrument SAM
La maquette de l’instrument SAM. L’entrée des échantillons solide s’effectue via les deux petits entonnoirs tout en haut à droite (au dessus du cylindre gris et noir). En dessous se trouve l’unité de séparation et traitement. A droite en bas les six cylindres constituent le chromatographe en phase gazeuse. Au centre haut se trouve le cylindre du spectromètre de masse quadripolaire. Tout en bas à gauche le cylindre gris est le spectromètre laser ajustable. La boite cubique située au dessus est l’électronique de contrôle. Les deux entrées d’atmosphère martienne pour analyse sont des tuyaux et entonnoirs horizontaux situés sur cette face mais non représentés ici.
Vue prise à gauche de la précédente avec à gauche le cylindre gris du spectromètre laser surmonté du boitier électronique.
Poursuite de la rotation vers la gauche avec, à gauche en haut, vue sur les entonnoirs d’entrée d’échantillons, en dessous, l’unité de séparation et traitement et en dessous, le cylindre de manipulation des échantillons comportant 74 fours.
Poursuite de la rotation vers la gauche avec, en haut à gauche les deux entonnoirs d’entrée d’échantillons au dessus de l’unité de séparation et traitement, surmontant elle-même le cylindre où se trouve le système de manipulation des échantillons équipé de 74 fours. Au centre haut le spectromètre de masse quadripolaire, avec, à sa droite, le boitier électronique et, en dessous, le spectromètre laser ajustable.
Achèvement du tour de la maquette de SAM, avec en haut à droite les deux orifices d’entrée des échantillons, en dessous l’unité de séparation et traitement et, encore en dessous, le cylindre de manipulation des échantillons comportant 74 fours.
Vue de dessus du laboratoire SAM montrant les deux entrées d’échantillons
Derrière SAM l’extrémité de l’aile consacrée à Curiosity avec un selfie échelle 1 de Curiosity sur Mars
Scientifiques et martiens farceurs sur le panneau à droite de l’image précédente
Scientifiques et martiens farceurs (2)
Scientifiques et martiens farceurs (3)
Curiosity et ses instruments
Sur les écrans coté hall de la mezzanine, un personnage animé aux nettes allures de princesse Leia présente le rôle des instruments ChemCam et SAM.
ChemCam analyse à distance en vaporisant de toutes petites zones de roches et en analysant la lumière au moyen d’un spectromètre.
SAM analyse des prélèvements physiques solide ou gazeux (ici images d’essais sur Terre)
Objectif : détecter des molécules organiques, traces de vie passée ou présente
En espérant qu’aucun « Man in Black » ne vienne flasher ce pauvre Curiosity avant qu’il n’ait le temps de transmettre sa découverte
A gauche de Leia, deux autoportraits de Curiosity
Et à proximité, encore un autoportrait beaucoup plus grand « taille réelle » du rover US avec, devant, une petite maquette. La maquette échelle 1 de Curiosity réalisée sur direction du CNES et présentée au salon du Bourget se trouve maintenant à la Cité de l’Espace à Toulouse.
Vue d’ensemble sur l’aile de l’exposition dédiée à Curiosity
Face à l’autoportrait géant de Curiosity, un rouleau en trois parties est destiné aux plus jeunes.
Le bilan kilométrique de Curiosity est celui de début 2014.
La zone d’atterrissage « Bradbury » et Yellowknife Bay
Zoom sur Yellowknife Bay. C’est dans la zone Yellowknife Bay que Curiosity a exécuté le forage Cumberland dans lequel ont été trouvées des traces de molécules organiques.
Le trajet de Curiosity après Yellowknife Bay, en direction du pied du Mont Sharp
Le panneau de conclusions à gauche du grand autoportrait de Curiosity
Au bout de l’aile de l’exposition consacrée à Curiosity, dans une petite salle, Charles Frankel, membre du conseil d’administration de Planète Mars, traite dans une vidéo « La question de l’eau dans les futurs voyages spatiaux ».
Les biographies des scientifiques (doc. Eau de Paris)
Les partenaires de l’exposition (doc. Eau de Paris)
(Docs A. Souchier sauf mention contraire)