Le 19 mars,(sol 1641) au moyen de la caméra Mahli située en bout de bras robotique, Curiosity a procédé à un examen de l’état de ses roues.
Le train de roues droites. L’objectif poursuivi est décrire l’état des roues sur tout un tour. 360° sont couverts en 5 images. Une rotation de 72° sépare un jeu d’images du suivant. (Doc. NASA/JPL-Caltech/MSSS/montage APM)
72° de rotation (doc. NASA/JPL-Caltech/MSSS/montage APM)
144° de rotation (doc. NASA/JPL-Caltech/MSSS/montage APM)
216° de rotation (doc. NASA/JPL-Caltech/MSSS/montage APM)
288° de rotation (doc. NASA/JPL-Caltech/MSSS/montage APM)
On remarque, dans la roue avant, un caillou trop gros pour ressortir par les trous destinés à cet effet. Il a du rentrer par le coté. Ce caillou est probablement celui déjà observé dans la roue le 27 janvier mais on ne le voit pas le 22 février, sans doute parce que le rover vient d’effectuer une marche arrière, qui dissimule le caillou dans la partie cachée de la roue.
De gauche à droite, la roue avant droite le 27 janvier, 22 février et 19 mars. Dans l’image centrale, le caillou est sans doute caché sur la gauche, le rover venant d’effectuer une marche arrière. (Doc. NASA/JPL-Caltech/MSSS)
Le train de roues gauches (doc. NASA/JPL-Caltech/MSSS/montage APM)
Le train de roues gauches après 72° de rotation (doc. NASA/JPL-Caltech/MSSS/montage APM)
Le train de roues gauches après 144° de rotation (doc. NASA/JPL-Caltech/MSSS/montage APM)
Une zone de dégâts importants visible dans l’image précédente (doc. NASA/JPL-Caltech/MSSS)
Le train de roues gauches après 216° de rotation (doc. NASA/JPL-Caltech/MSSS/montage APM)
Le train de roues gauches après 288° de rotation (doc. NASA/JPL-Caltech/MSSS/montage APM)
Sur l’image précédente, on voit sur le haut de la roue du milieu, que l’une des nervures, pourtant bien plus résistante que la toile métallique qui s’étend entre les nervures, vient de casser (doc. NASA/JPL-Caltech/ MSSS)
Cette rupture est visible sur la première image (avec 72° d’écart par rapport à l’image précédente): c’est la rupture signalée par un 1. Mais il y a une deuxième fissuration de nervure visible au dessus. Ces ruptures n’étaient pas présentes le 27 janvier lors du dernier contrôle. (Doc. NASA/JPL-Caltech/ MSSS
Les essais d’usure effectués au JPL, après que les premiers percements de la toile entre nervures aient été constatés, ont montré qu’après trois rupture de nervures la roue en est à 60% de sa durée de vie. Cela devrait être suffisant pour que Curiosity accomplisse pleinement sa mission à venir. Voir (anglais) l’article du JPL.
Lors de l’exposition AIAA Space 2014 à San Diego, les roues à l’échelle 1 des trois types de rovers martiens: Sojourner (Pathfinder), Opportunity (et Spirit) et Curiosity (doc. A. Souchier)
Modèle de roue de Curiosity (doc. A. Souchier)
Modèle de roue de Curiosity (doc. A. Souchier)