Aujourd’hui, veille du grand jour, nous avons bénéficié de la visite du centre de contrôle de la mission MSL organisée par le JPL pour la presse, grâce à notre accréditation Espace & Exploration.
Nous avons pu pénétrer dans trois enceintes :
-la salle de contrôle de l’ensemble des missions en cours, pas moins de 24 en ce moment, un nombre incroyable qui témoigne de l’ampleur du programme d’exploration du système solaire américain ;
-la salle de contrôle dédiée aux « événements critiques », donc en ce moment à l’atterrissage de Curiosity ;
-enfin, le hall de simulation où se trouve, sur un terrain simulé, une doublure totalement fonctionnelle du rover (sauf, évidemment, son générateur au plutonium).
Dans la salle Curiosity, il a été possible de discuter avec les contrôleurs à leur poste de travail, ainsi qu’avec le responsable de la mission MSL, dont le rôle s’arrêtera au moment de la confirmation de l’atterrissage.
De ce contact, il ressort une indéniable impression de calme, d’état de parfaite préparation et de confiance dans le bon déroulement des opérations. Mais, en même temps on les sent prêts à réagir à toute éventualité, y compris à devoir attendre plus longtemps qu’espéré une confirmation de bon atterrissage, qui pourrait ne jamais arriver…
La « dark room », salle de contrôle de pas moins de 24 missions en cours ! C’est aussi d’ici que sont gérées les 3 stations géantes du réseau de communication interplanétaire, ainsi que toutes les données qui y circulent. (doc. R. Heidmann)
La salle de contrôle « des événements critiques » d’où sont préparés et d’où seront suivis la descente et l’atterrissage de Curiosity (phase, rappelons-le, entièrement autonome, du fait des 14′ de délai de transmission des signaux !). (doc. R. Heidmann)
Le chef de mission MSL, 15 ans d’expérience au JPL, et beaucoup de responsabilité sur les épaules. (doc. R. Heidmann)
Rencontre avec Sylvestre Maurice, le co-responsable français de l’expérience ChemCam, une nouveauté particulièrement ingénieuse. « On a demandé à ChemCam comment il allait, il a répondu tout va bien ». Nous avions fait sa connaissance à l’occasion de son opération « maquette Curiosity » réalisée par des étudiants sous sa direction. (doc. R. Heidmann)
La doublure sol de Curiosity sur son terrain simulé ; elle permettra de valider les modifications logicielles ou de tenter de reproduire des incidents en opération. Une belle mécanique, qui donne confiance. Mais quand même près d’une tonne à poser en douceur… (doc. R. Heidmann)
Le bâtiment des salles de contrôle : le cerveau des opérations. (doc. R. Heidmann)
Quelques-uns des nombreux camions TV déjà en place 48h à l’avance. (doc. R. Heidmann)
Merci à Richard Heidmann pour son reportage sur les installations de contrôle de la NASA, qui permet de mieux comprendre dans quel environnement terrestre l’arrivée de Curiosity sur le sol de Mars doit se produire.
merci pour ces nouvelles!
Contente que tout se soit bien passé pour Curiosity et que Richard ait pu assister à tout ça. De bons retours en prévision !!
Je suis heureux d’avoir assisté à cet évènement via la télé. Bien sûr peu d’image mais, savoir que cet engin s’est posé à 172 mètres de sa cible depuis la terre à 55 millions de Kilomètres de là est un exploit. Et de fait, quels que soient les moyens déployés, un engins envoyé et contrôlé depuis la terre évoluant de cette manière sera toujours un exploit. En plus, c’est de l’intelligence du fait que la collaboration avec d’autre pays, (Canada, Belgique, France, et sans doute bien d’autres). Ce qui rend la réussite de cette mission encore plus sympathique et remarquable.
Merci au site planète Mars d’avoir relayé epuis trois ans l’état de santé de cette équipée scientifique.