Les 4 astronautes engagés dans l’opération de simulation NEEMO 18 ont émergé le 29 juillet. Le commandant de cette mission de 9 jours était Akihiko Hoshide de la JAXA, l’agence spatiale japonaise, et son équipage comprenait deux membres de la NASA et l’astronaute Thomas Pesquet de l’agence spatiale européenne. Thomas Pesquet a écrit , l’an dernier, la préface du livre de l’association « Embarquement pour Mars ».
Les objectifs scientifiques établis par le programme Human Research de la NASA couvraient la performance et le comportement, la santé et les contremesures pour la maintenir, d’autres facteurs humains et l’habitabilité. La cohésion de l’équipage, sa capacité à accomplir des tâches sous des facteurs incluant l’isolement, le confinement, l’éloignement, des modifications du rythme circadien, des délais de communication et une forte charge de travail. Les activités extra véhiculaires ont évalué les outils et techniques pour accomplir des tâches d’exploration dans des conditions de gravité allant ce celles d’astéroïdes (presque zéro) à Mars (0,39 g) en passant pas la Lune (1/6ème de g). Les méthodes pour traiter la question des replanifications des opérations, en prenant en compte différents délais de communications avec la Terre. Thomas Pesquet a indiqué que le commandant Aki avait tout le temps fait le lien entre ce qu’il avait expérimenté dans l’espace et ce qui se passait dans la simulation, ce qui a constitué un amas de connaissances transmis au reste de l’équipage.
La mission n°19, de 7 jours, débutera le 7 septembre. Deux membres de l’ESA y participeront : l’astronaute Andreas Mogensen et Hervé Stevenin le responsable de l’entraînement des astronautes aux activités extravéhiculaires au centre européen des astronautes à Cologne en Allemagne.
Voir (en anglais) l’annonce la fin de la simulation par la NASA
De gauche à droite Thomas Pesquet de l’ESA, le commandant de bord Akihiko Hoshide dela JAXA et les astronautes NASA Mark Vande Hei et Jeanette Epps (doc. NASA TV)
Le laboratoire Aquarius par 20 m de fond en Floride (doc NASA)
Les simulations sous marines peuvent même incorporer des rovers comme ici lors de NEEMO 12 (doc. NASA)