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La sonde européenne Mars Express, récemment rejointe autour de Mars par ExoMars TGO, a fêté le 25 décembre ses 13 ans d’opération autour de la planète rouge. Le 8 décembre, l’agence spatiale allemande responsable de la caméra HRSC de Mars Express a mis en ligne une vidéo constituée à partir des informations de cette caméra et des modèles d’élévation de terrain qui conduit le spectateur à survoler Mawrth Vallis. Les couleurs ont été fortement renforcées. Cette vallée, l’une des plus anciennes de Mars, s’étend sur 600 km de long pour 2 km de large dans la zone frontière entre les zones élevée du Sud et les plaines basses du Nord. Dans le film » Seul sur Mars », le héros Mark Watney l’emprunte dans son rover pressurisé  pour rejoindre le véhicule qui le ramènera sur Terre. Les zones claires visibles sont des couches de silicates. Mawrth Vallis était  l’un des sites retenus pour l’atterrissage du rover de la mission ExoMars 2020, avec Oxia Planum, Aram Dosum et Hypanis Vallis, mais le choix s’est porté sur [...]

La sonde européenne ExoMars Trace Gaz Orbiter (TGO) s’est satellisée autour de Mars le 19 octobre dernier. Son orbite initiale de 300 km sur 96000 km est décrite en 4 jours ; TGO va passer ensuite sur une orbite plus basse décrite en un jour avant d’utiliser un freinage aérodynamique doux (la sonde n’a pas de bouclier thermique) pour se circulariser à 400 km, son orbite finale de travail inclinée à 74°, sur laquelle ses instruments seront utilisés. Mais, fin novembre, les instruments scientifiques ont bénéficié d’une période d’essai d’une semaine. Ainsi la caméra CaSSIS de TGO a fourni ses premières images. Gros plan sur le rempart d’un cratère sans nom au Nord du cratère De Vinci près de l’équateur. Image prise par la caméra CaSSIS le 22 novembre, à 7,2 m de résolution par pixel. Le cratère à gauche mesure 1,4 km de diamètre. (Doc. ESA/Roscosmos/ExoMars/CaSSIS/UniBE) Reconstitution du relief d’une zone de Noctis Labyrinthus avec une précision de 20 m à partir d’images CaSSIS du 22 novembre. (Doc. [...]

Comme prévu, la caméra HiRISE haute définition de Mars Reconnaissance Orbiter a pu être dirigée sur la zone d’arrivée de Schiaparelli. Une image du 25 octobre vient donc compléter les informations fournies la semaine dernière par la caméra de contexte et montre en particulier le bouclier thermique largué avant la phase parachute qui ne figurait pas sur l’image de la semaine dernière. Les trois éléments de Schiaparelli au sol: en haut à droite le bouclier thermique, à gauche la sonde elle-même, en bas le parachute de 12 m encore accroché au bouclier arrière. Dans chaque encadré la scène est reprise avec un agrandissement de x 6. (Doc. NASA/JPL-Caltech/Univ of Arizona) Le point d’impact de la sonde. Si la chute s’est produite depuis 2 à 4 km comme affiché par l’ESA, la vitesse d’impact a été comprise entre 470 et 645 km/h. Certains points blancs visibles sur l’imge (V) pourraient être des fragments du véhicule. La NASA compte prendre d’autres images HiRISE de [...]

On attend pour cette semaine des images plus précises de la zone du crash de Schiaparelli par la caméra HiRISE haute définition de Mars Reconnaissance Orbiter. Il se confirme bien que de très nombreuses données ont été transmises par le véhicule, ce qui devrait permettre de répondre à la majorité des objectifs poursuivis par ce démonstrateur technologique. En attendant, une vidéo de 8 mn, disponible en français sur le site français de l’agence spatiale européenne ESA, fait le point sur la mission ExoMars et ses objectifs. La vidéo est aussi disponible sur Youtube:

Le 19 octobre après midi après 2 heures et 19 minutes de freinage avec son moteur bi ergols de 424 N, de poussée la sonde européenne ExoMars TGO a réussi sa satellisation autour de Mars. TGO décrit maintenant une orbite très allongée passant à 300 km de Mars au plus bas et à 96000 km au plus haut et parcourue en environ 4 jours martiens. De son coté, Schiaparelli, largué dimanche dernier par TGO,  a atterri vers 16h 48mn dans la zone prévue de Meridiani  Planum mais on ne sait pas dans quel état. La séquence d’atterrissage enchainait un freinage par bouclier thermique dans l’atmosphère après une entrée à 21000 km/h, ensuite à 11 km d’altitude à une vitesse de 1700 km/h l’ouverture (en supersonique) d’un parachute de 12 m de diamètre, enfin vers 1,2 km d’altitude, à la vitesse de 250 km/h, la transition vers une phase finale faisant appel à 3 groupes de 3 moteurs à hydrazine coupés à 2 m au dessus du sol pour un posé amorti par du matériau écrasable. Le signal radio de [...]