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Article de Robert Zubrin, publié 16/02/2018 dansThe Weekly Standard, ; Traduction Pierre Brisson Le 6 février 2018, le lanceur Falcon Heavy de SpaceX a pris son envol, démontrant une capacité à emporter 60 tonnes en orbite basse terrestre tout en nous divertissant avec l’image d’une petite Tesla décapotable envoyée sur une trajectoire qui la mènera au-delà de l’orbite de Mars. Pour ajouter à ce coup d’éclat, les deux éléments latéraux du Falcon sont revenus au sol ensemble et avec grâce, sur leur plateforme de Cap Canaveral, tandis que le troisième élément a manqué de justesse son atterrissage sur une barge-drone stationnée au large du Centre spatial. Pour réaliser à quel point cet accomplissement est extraordinaire, rappelons qu’en 2009 le comité d’évaluation de l’administration Obama composé des meilleurs experts de l’« establishment » et dirigé par l’ancien président de Lockheed Martin, Norm Augustine, avait déclaré que le programme lunaire de la NASA devait être annulé [...]

  Certains d’entre nous attendaient avec impatience une mission sur un corps planétaire qui ne soit pas seulement dédiée aux sciences « dures » et à la seule exploration de la surface . La future mission chinoise qui doit partir en juin 2018 pour déposer un rover -Chang’e 4– au pôle sud de la Lune est prévue aussi pour voir comment poussent et se développent des plantes et des insectes réellement in situ, sur la Lune,soumis à la gravité lunaire . Divers articles le relatent ( voir  liste des articles sur ce sujet ici ) mais pour nous, à Association Planète Mars (APM pour les intimes) c’est une excellente nouvelle car, si cette mission se déroule bien, on aura des informations importantes sur la manière dont se développent des organismes vivants d’origine terrestre immergés dans un puits de gravité bien différent du nôtre, celui dans lequel toutes les espèces ont toujours évolué. Cela fait plaisir de voir une agence spatiale se préoccuper d’exploration planétaire [...]

Une étude parue dans Science cette semaine* fait état de nombreuses « falaises » de glace d’eau coupant des terrains lisses de dépôts accumulés à la surface de Mars à des latitudes moyennement élevées (autour de 55°, surtout dans l’hémisphère Sud). Cela met en évidence la richesse en eau (solide et non liquide) accessible et confirme la possibilité pour l’homme de s’établir sur cette planète. Ce n’est pas la première fois qu’on constate la présence de glace d’eau à la surface de Mars mais la particularité de cette découverte est le caractère à la fois massif et facilement accessible de cette ressource. Les constatations proviennent de l’observation de données recueillies par divers instruments à bord de l’orbiteur MRO (« Mars Reconnaissance Orbiter ») de la NASA . Les scientifiques ont d’abord remarqué visuellement, dans les photos prises par la caméra HiRISE (High Resolution Imaging Science Experiment) de l’orbiteur, des lignes bleutées de plusieurs km de long, orientées vers le pôle et surplombant des [...]

Courant Janvier 2018 il est encore possible de voir des expositions et conférences au sujet de Mars, voici les événements dont nous avons connaissance:  Une conférence à l’Ecole Centrale de Lille par Richard Heidmann fondateur et Vice président de l’Association Planète Mars  mercredi 10 janvier (18h) à Centrale Lille. (plan). au sujet des projets martiens de Space X dès 2024. « Cette conférence débattra des enjeux de la conquête martienne, des dernières avancées et nous projettera sur les possibilités de colonisation dans les décennies à venir. «  Sujet et renseignements sur le lien suivant : https://www.centraliens-lille.org/index.php/event/conference-l-homme-sur-mars-pourquoi-comment-les-defis/2018/01/10/1491 et  ici Nota: suivre l’événement devrait être possible : https://www.facebook.com/events/146993752619417/ —–  Romain Charles, ingénieur support des astronautes européens, anime une conférence intitulée « De retour de Mars », jeudi 11 janvier 2018, à 18 h 30, au Patio. [...]

  Cette image a été prise le 2 janvier par la camera MHLI de Curiosity. Elle montre des structures tubulaires dont on n’explique pas pour l’instant la formation par un processus géologique. Certains, y compris dans les milieux scientifiques, font donc déjà l’hypothèse qu’il s’agit de fossiles. Ainsi le chercheur Barry DiGregorio (Buckingham Center for Astrobiology, UK) souligne-t-il la ressemblance de ces formations avec des traces de fossiles datant de l’Ordovicien. C’est peut-être aller un peu vite !  Pas trouvé d’écho pour l’instant (6 janvier en soirée) sur le site NASA… A suivre… doc. NASA/JPL)  

Santé et Prospérité pour tous !