A un peu moins d’un an de son lancement en mars 2016, la sonde InSight, complètement assemblée, entame ses essais finaux. Développée par Lockheed Martin à Denver sous contrat du Jet Propulsion Laboratory, la sonde InSight va subir des essais en chambre à vide en configuration de croisière, panneaux solaires repliés et dans l’enveloppe constituée du bouclier thermique et du carénage aérodynamique arrière. Il y aura aussi des essais dynamiques simulant les vibrations du lanceur, des essais de compatibilité électromagnétique, puis une nouvelle campagne d’essais en chambre à vide où les conditions régnant à la surface de Mars seront reproduites. Toutes ces opérations vont s’étendre sur 7 mois.
InSight en phase finale d’assemblage le 30 avril 2016 chez Lockheed Martin à Denver (doc. NASA/JPL-Caltech/Lockheed Martin)
InSight doit se poser sur Mars le 28 septembre 2016. Sa mission principale est l’étude de l’intérieur de la planète. Deux des principaux instruments sont européens. Le sismomètre SEIS est fourni par le CNES avec la participation de l’Institut de Physique du Globe de Paris auquel est rattaché Philippe Lognonné, responsable scientifique de l’instrument, l’Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich, l’Institut Max-Planck de recherche sur le système solaire, l’Imperial College de Londres et l’Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace (ISAE). Le système de mesure du flux thermique provenant du sous sol est fourni par le DLR allemand. Ce système comprend une « taupe » robotique qui pourra descendre jusqu’à 5 m dans le sous sol martien.
Sur l’image ci-dessus le sismomètre est la coupole gris clair qui sera déposée sur le sol par le bras robotique de la sonde.
Représentation de la sonde InSight sur le sol de Mars (doc. NASA/JPL-Caltech)
super pour le fiston, voir son sismomètre fonctionner
et pour pour le labo français d’excellence voir ce travail sur 4 ans aboutir peut-être!