Curiosity est maintenant au contact des premières couches géologiques du Mont Sharp qui occupe le centre du cratère Gale à l’intérieur duquel il opère. Il lui reste du chemin à accomplir avant d’atteindre un débouché de vallée qui constitue l’un de ses objectifs à terme et toute la zone à parcourir est particulièrement riche sur le plan géologique. Cela promet de nouvelles découvertes sur le passé de la région il y a 3,6 milliards d’années, quand les conditions sur Mars était bien plus favorables qu’aujourd’hui à l’apparition de la vie.
Un document NASA d’avril dernier fait le bilan des découvertes de Curiosity et définit les lignes de recherche à venir.
La vue devant Curiosity vers le Mont Sharp, aux environs du 11 septembre (doc. NASA/JPL-Caltech/MSSS)
Zoom sur la partie droite de l’image précédente montrant un relief très accidenté (doc. NASA/JPL-Caltech/MSSS)
Zoom sur la partie centre haut de la première image montrant une série de trois mesas à gauche qui rappelle certains déserts américains de l’Arizona ou de l’Utah (doc. NASA/JPL-Caltech/MSSS)
La Mastcam de Curiosity a observé une tendance à l’épaississement des strates en allant du bas vers le haut, sur les bords des vallons des Pahrump Hills. Ce type d’évolution est cohérent avec des terrains créés dans des environnements aqueux. (Doc. NASA/JPL-Caltech/MSSS)
Vue d’ensemble du cratère Gale situant le point d’atterrissage de Curiosity, la vallée Peace dont les alluvions s’étendent jusqu’à la zone d’atterrissage, l’étendue du Mont Sharp (ou Aeolis Mons) et la vallée qui en descend dont l’embouchure est un des objectifs de Curiosity (doc. NASA/USGS)
Vue plus rapprochée de la zone qui s’étend entre le point d’atterrissage et la vallée objectif (doc. NASA)
La position de Curiosity vers le 11 septembre (étoile) et la limite des terrains du Mont Sharp (pointillé). La traversée des deux kilomètres de la bande Murray Formation conduira à une arête contenant de l’hématite puis une zone basse avec des argiles (clay) traduisant une longue présence d’eau douce puis à une zone de sulfates résultat du changement du climat sur Mars ayant conduit à des eaux acides. La zone des argiles est la plus propice à la conservation d’indices biologiques donc à des découvertes par Curiosity. (Doc. NASA/JPL-Caltech/Univ. of Arizona)
La position de Curiosity vers le 11 septembre après le contournement de Hidden Valley (étoile), la route qu’il était initialement prévu de suivre (en blanc), la nouvelle route planifiée (en jaune). Dans l’encadré, la totalité de la route suivie depuis l’atterrissage. (Doc. NASA/JPL-Caltech/Univ. of Arizona)
Une vue de la totalité du trajet prévu jusque dans la zone du débouché de la vallée qui descend du Mont Sharp (doc. NASA/JPL-Caltech)
Vue plus rapprochée de la bande « Murray Formation » et de l’arête aux nombreuses strates qui la limite vers le Sud et où la présence d’hématite a été détectée. Cette image est une vue rapprochée de la zone à droite et au milieu de l’image précédente. (Doc. NASA/JPL-Caltech/Univ. of Arizona)
Bandes claires et foncées alternant sur le sol de la formation Murray et traduisant peut être une formation en milieu aqueux (doc. NASA/JPL-Caltech)
Une autre vue de la zone de la formation Murray jusqu’à l’arête d’hématite. La ligne A A’ correspond à la coupe présentée dans l’image suivante (doc. NASA/JPL-Caltech/Univ. of Arizona)
De la frontière des terrains entre le plancher du cratère Gale et l’arête d’hématite, le rover va monter d’environ 200 m (doc. NASA/JPL-Caltech)
Une des mesas de la formation Murray représentant vraisemblablement un reste des sédiments du plancher du cratère reposant sur le couche de base de la formation Murray. Curiosity doit explorer cette formation. (Doc. NASA/JPL-Caltech/Univ. of Arizona)
Les roches étudiées récemment par le spectromètre rayons X à particules Alpha (APXS) telles que Wildrose et Bonanza King montrent une proportion plus forte en silicium. Fuzzy Smith est une roche analysée par Spirit dans le cratère Gusev et qui traduisait un passé aqueux. Espérance et Burns Formation sont des zones analysées par Opportunity. On retrouve également un enrichissement en silicium dans les météorites martiennes (carrés jaunes). (Doc. NASA/JPL-Caltech/Univ. of Guelph)
Pour plus d’explications voir (en anglais) le site JPL .
et en particulier la vidéo.