L’expérience de démonstration de gravité artificielle préparée par une équipe de Centrale Lille soutenue par l’association planète Mars, s’est déroulée avec un plein succès le 9 octobre au matin. Toutes nos félicitations à l’équipe et tous nos remerciements à ceux qui les ont aidés. Nous remercions chaleureusement le CNES qui a rendu l’opération possible et en particulier Nicolas Pillet pour son support actif et éclairé.
Voir le site du projet Mars Zéro G http://marszerog.fr en particulier le journal de bord http://marszerog.fr/journal_bord.php
Voir également le site Novespace pour les informations générales concernant les vols paraboliques:
Arrivée à Novespace en bordure de l’aéroport de Bordeaux vers 7h15. Il fait nuit mais l’avion est éclairé comme une fusée prête au départ (doc. A. Souchier)
7h30, la préparation du poste de pilotage est en cours (doc. A. Souchier)
A l’extérieur, la visite pré-vol (doc. A. Souchier)
Le jour se lève (doc. A. Souchier)
Antoine Davost affronte, avec le flegme qui sied à un parabolonaute, la piqure de scopolamine destinée à prévenir le mal des transports (doc. A. Souchier)
Une partie de l’équipe Centrale Lille devant l’avion avec de gauche à droite : Céline Hoffmann, et les parabolonautes prêts à embarquer, Denis Le Goff, Victor Vaudaux et Antoine Davost (doc. A. Souchier)
C’est parti pour trois heures de vol, les séries de paraboles s’enchaînant dans une zone au Sud de la Bretagne (doc. C. Hoffmann/A. Souchier)
Avant les premières paraboles, Patrice Rosier de Novespace vérifie le bon accrochage des modules sur le bras lanceur (doc. Projet Mars Zéro G/APM)
Les deux modules reliés par un câble viennent de quitter le lanceur en rotation à 0,5 tour/seconde. Un ressort rétracte le câble et la rotation des modules s’accélère. Le bras lanceur est actionné en rotation dans le sens opposé aux aiguilles d’une montre (c’est-à-dire le sens trigonométrique) vu depuis l’observateur photographe. Patrice Rosier de Novespace (à gauche) a assuré dans l’enceinte délimitée par les filets la récupération des modules. (Doc. Novespace)
Les modules maquettes en rotation passent devant l’illustration de Manchu qui représente un habitat de transfert Terre Mars dans la même situation de rotation. Cette rotation permet de créer pendant le voyage une pesanteur de 0,38 g semblable à celle que les astronautes vont trouver en débarquant sur la planète Rouge. (Doc. Novespace)
En premier plan en bas à droite, la protubérance sur le module est un accéléromètre. (doc. Novespace)
Image extraite de la vidéo 120 images/seconde à champ 170° (doc. Projet Mars Zéro G/APM)
Vue d’un lâcher par la caméra de droite (doc. Projet Mars Zéro G/APM)
Vue par la caméra gauche de la rotation avant lâcher (doc. Projet Mars Zéro G/APM)
Une autre parabole. Le raccourcissement du câble après lâcher a accéléré la rotation de la ligne des centres de gravité mais les modules qui ont gardé leur vitesse de rotation initiale sont en retard de rotation (doc. Projet Mars Zéro G/APM)
Zoom sur les modules dans l’image précédente (doc. Projet Mars Zéro G/APM)
Même parabole, quelques instants plus tard : sous l’effet du couple exercé par le câble légèrement en biais dans l’image précédente, les modules ont cette fois dépassé la vitesse de rotation de la ligne des centres de gravité. (Doc. Projet Mars Zéro G/APM)
Même parabole avec 20 images enchaînées. Le dispositif effectue 2,25 tours complets avant de toucher le sol. (Doc. Projet Mars Zéro G/APM)
Après un lâcher à faible vitesse, le ressort rapproche fortement les modules. La ligne des centres de gravité accélère tandis que les modules gardent leur plus faible vitesse de rotation initiale (et de manière remarquablement semblable, leurs axes restant parallèles). (Doc. Projet Mars Zéro G/APM)
Le couple exercé par le câble en biais sur l’image précédente a fini par accélérer la rotation des modules dont la vitesse de rotation a maintenant dépassé celle de la ligne des centres de gravité (doc. Projet Mars Zéro G/APM)
Un lancement manuel. Il avait été prévu de passer à des lancements manuels au cas où des difficultés se seraient présentées avec le lanceur. Ce type d’essais a été effectué en fin de vol. Ici Patrice Rosier lance dans le sens opposé aux aiguilles d’une montre les deux modules accolés. (Doc. Projet Mars Zéro G/APM)
Le déroulement des opérations est a l’inverse de celui des opérations avec le lanceur mécanique: les modules s’éloignent entraînant un ralentissement de la rotation de l’ensemble. Mais les modules, eux, ont gardé leur vitesse de rotation élevée initiale donc se mettent en biais par rapport au câble. (Doc. Projet Mars Zéro G/APM)
La brusque tension du câble par la rotation résiduelle des modules donne une impulsion en sens contraire et les modules se mettent à tourner dans l’autre sens (sens des aiguilles d’une montre), ce qui entraîne une mise en biais dans l’autre sens. (Doc. Projet Mars Zéro G/APM)
Ayant repéré la sortie, la maquette se dirige résolument vers l’ouverture entre les filets (doc. Projet Mars Zéro G/APM)
Mais elle n’échappe pas à la vigilance du responsable de la sécurité et de Denis Le Goff (doc. Projet Mars Zéro G/APM)
Capture ! (Doc. Projet Mars Zéro G/APM)
Deux paraboles ont été suivies par Denis Le Goff équipé de la caméra frontale dans le poste de pilotage. On remarque au centre en bas à droite le contrôle du roulis par deux lacets par le pilote en place droite, dispositif qui permet de ne pas perturber le pilotage en tangage assuré par le pilote en position gauche. Une troisième personne ajuste la puissance des moteurs pendant la parabole. (Doc. Projet Mars Zéro G/APM)
Début de parabole vu depuis un siège à l’arrière droit par la caméra grand angle 170° (doc. Projet Mars Zéro G/APM)
Le team des parabolonautes ECL dans la zone de free floating située en face de la zone de l’expérience gravité artificielle. De gauche à droite : Antoine Davost, Victor Vaudaux et Denis Le Goff. (Doc. Novespace)
Vue de la caméra grand angle 170° dans la zone de free floating. Le plancher ici en dessous, est en fait le plafond, mais la photo représente bien la sensation éprouvée par l’observateur dans cette situation. (Doc. Projet Zéro G/APM)
Les pouvoirs méconnus de l’esprit humain : démonstration Victor Vaudaux (1). (Doc. Projet Mars Zéro G/APM)
Les pouvoirs méconnus de l’esprit humain : démonstration Victor Vaudaux (2). (Doc. Projet Mars Zéro G/APM)
Depuis l’arrière, une vue acquise par la caméra grand angle 170° pendant une parabole en fin de vol. La zone de l’expérience gravité artificielle est à gauche et la zone de free floating est à droite (doc. Projet Mars Zéro G/APM).
Fin de parabole vue depuis un siège à l’arrière droit par la caméra grand angle 170° (doc. Projet Zéro G/APM)
12h15, le Zéro G est en approche. C’est le moment où tous les responsables d’expériences se disent qu’ils vont bientôt savoir si elles ont réussi…ou raté. (Doc. C. Hoffmann/A. Souchier)
Au-delà de l’aile d’un Hercules, atterrissage de l’Airbus (doc. C. Hoffmann/A. Souchier)
Débarquement avec le sourire de la victoire… mais aussi de l’absence de nausées. Il n’y a pratiquement plus de malades ; l’injection sous cutanée de scopolamine est une méthode d’une grande efficacité. De gauche à droite : Denis Le Goff, Victor Vaudaux, Antoine Davost. (Doc. C. Hoffmann/A.Souchier)
Premiers échanges au pied de la passerelle entre Antoine Davost, Victor Vaudaux, François Noyez et Denis Le Goff (de gauche à droite). François Noyez aura l’opportunité de voler le lendemain comme cobaye d’une expérience de perception sensorielle. (Doc. C. Hoffmann/A. Souchier)